La démocratie belge est silencieusement tuée par une particratie consulaire
Les prochaines élections fédérales belges sont cruciales : elles vont définir le projet socio-économique du pays pour une génération, dans un contexte de multiples basculements (guerres, environnement, IA). Face à ces enjeux, certains partis se sont reformés par une ouverture à la société civile de qualité, d’autres conservent leur socle idéologique, et un autre en a fait un produit de marketing, mais c’est un autre débat. Ce qui m’interpelle, c’est que, chaque jour un peu plus, le pays n’est plus gouverné selon sa constitution. Une particratie s’est mise en place afin de diluer le parlement, mais aussi le gouvernement, dont les membres ont, pour la plupart, perdu toute autonomie décisionnelle. Est-ce souhaitable ? Non. Et c’est même dangereux. Cela signifie qu’une technocratie s’est substituée à la démocratie. C’est d’ailleurs cette dernière qui a contribué à façonner un « cordon sanitaire », ce qui conduit à dire qu’un tiers des électeurs du pays exprimeront un vote non grata, alors que c’est au Parlement que le débat citoyen doit se dérouler, et pas ailleurs. Continuer la lecture…