Belgique : Les courtiers en assurance gagnent en importance

26 janvier 2017

L’étude annuelle d’Assuralia révèle que le courtage en assurance se porte bien en Belgique : sa part de marché a augmenté par rapport à 2014 pour atteindre 49,3 %. « Ces résultats sont excellents », souligne Patrick Cauwert, porte-parole de Brocom. s courtiers.
Une étude réalisée par iVOX auprès d’environ 1000 Belges nous donne la raison de ce succès : « Les courtiers sont considérés comme les garants de la confiance dans la jungle des produits en assurance. » L’étude publiée par Assuralia sur la distribution des assurances en Belgique révèle que les Belges préfèrent passer par un courtier pour gérer leurs assurances. Les consommateurs continuent de faire appel à des courtiers pour s’assurer, tant en matière d’assurance non-vie (61,6 %) que d’assurance vie (40,2 %). Par rapport à 2014, la part de marché totale des courtiers en assurance a augmenté pour atteindre 49,3 %.

Le Belge est désorienté
Une étude, commandée par Brocom en 2015 et réalisée auprès de 1000 Belges, donne un éclairage de ce succès : le consommateur belge est désorienté. Ses connaissances en matière d’assurance (quel que soit le type) sont faibles : 72 % admettent être perdus face à la multitude d’assurances. Et 60 % des Belges n’ont aucune idée du montant annuel que leur ménage dépense pour leur budget « assurances ».
Le consommateur considère que son courtier est LA personne de confiance, capable de le conseiller objectivement et en étant indépendant des compagnies, afin de lui proposer la meilleure assurance parmi la masse disponible avec les meilleur rapport qualité/prix/services. Pour 62 % des répondants, la confiance est le deuxième critère qui les pousse à choisir un courtier, après le conseil et le service. Malgré son manque de connaissance, le Belge fait confiance à son courtier en assurances.
Patrick Cauwert : « La conséquence de ce paradoxe, c’est que dans certains cas le consommateur n’est pas bien assuré : il est parfois trop assuré, parfois pas assez et parfois mal assuré. Il est donc important que le courtier joue un rôle de guide pour les consommateurs. Le courtier est le régulateur des assurances de son client, il vérifie en permanence et en dehors de tout sinistre l’adéquation des couvertures tenant compte des exigences et besoins du client. »
Un paysage d’assurances en pleine mutation
Le paysage des assurances est un secteur en pleine mutation. « Les courtiers sont conscients de la nécessité de numériser l’assurance. Cette digitalisation permettra de répondre aux exigences des jeunes consommateurs critiques, attentifs aux prix, mais aussi soucieux du service ». Ces derniers veulent comparer les options et sont ouverts aux conseils, mais veulent pouvoir traiter certains aspects de leurs assurances en ligne, sans embarras, ni perte de temps. Le courtier a, par conséquent, déjà entamé la transition numérique pour répondre aux nouveaux besoins des consommateurs – des besoins numériques et mobiles actuellement. Patrick Cauwert : « C’est pourquoi nous avons mis à disposition les outils nécessaires. »
Source : Brocom

Laissez une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués *