Le citoyen peut maintenant se retourner contre le gouvernement antipopulaire et d'autres monopolistes

22 février 2018

Kenny van Ierlant

En tant que développement essentiel de la transformation numérique, l’avènement d’une nouvelle législation européenne vise à protéger les citoyens et leurs données, entre autres, suite à l’inversion de la chaîne qui en résulte. La révolution technologique, en tant que cause du renversement de chaîne, a non seulement donné le pouvoir au citoyen du point de vue des forces irréversibles du marché, mais aussi un pouvoir démocratique. L’individu peut à présent se défendre contre les cartels et les abus de pouvoir des monopolistes et des gouvernements antipopulaires. En saisissant les tribunaux, si nécessaire sur la base de cette législation, et en y mettant fin. On s’attend à ce que beaucoup d’entre eux y fassent appel.
En outre, l’U.E. est en train de créer un « level playing field » dans lequel la concurrence loyale entre les entreprises et, par conséquent, la protection de l’individu, est au centre de l’attention grâce à de nouvelles règles et réglementations telles que IFRS, DSP2 et GDPR, etc…
Tout citoyen a droit à la protection de ses propres données à caractère personnel, le droit d’être oublié et le droit de savoir ce qu’il advient de ses données. La loi GDPR, en vigueur depuis le début des années 1990, sera complétée par les sanctions nécessaires à compter du 25 mai prochain. Les conséquences de cette nouvelle législation donneront une nouvelle dimension au « sense of urgency » à prendre au sérieux la transformation numérique.
Alors que les contrevenants à la législation GDPR s’en tirent encore avec un « désolé », ils pourront être punis à partir du 25 mai d’une amende de 5% de leur chiffre d’affaires mondial si, après avoir signalé une cyberviolation, par exemple, une “Declaration Of Accountability (DOA)” ne peut pas être présentée. Il est remarquable de noter que cette nouvelle législation soit sérieusement sous-estimée par la quasi-totalité des dirigeants parce qu’ils croient, comme pour le problème du millénaire, qu’elle est transitoire. Mais ce qui est ennuyeux, c’est que le GDPR va rendre les administrateurs plus conscients des faits et qu’en l’absence d’une politique saine et d’une mise en œuvre au plus haut niveau, ils seront juridiquement responsables avec toutes les conséquences possibles.

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