Jean-Pierre Buyle

Jean-Pierre Buyle conseille et défend quotidiennement des clients belges et étrangers. Il pratique la consultation et le contentieux. Il est régulièrement désigné comme arbitre dans des litiges en matière commerciale. Il a été maître de conférences à l'Université de Bruxelles et est l'auteur de nombreuses publications. Il a été bâtonnier du barreau de Bruxelles de 2010 à 2012 et président de l'Ordre des barreaux francophones et germanophone (AVOCATS.BE) de 2016 à 2019.
Jean-Pierre Buyle

Jean-Pierre Buyle

Président de l’Ordre des barreaux francophones/germanophone - Avocat Associé

Une transaction pénale ne peut pas être homologuée si elle n’est pas proportionnelle

14 septembre 2021

Par Jean-Pierre Buyle

Toute transaction pénale doit faire l’objet d’un contrôle juridictionnel. Aux termes de l’article 216 bis §2, alinéa 8 du code d’instruction criminelle, ce contrôle est approfondi. Le 30 juillet 2019, un prévenu et le parquet concluent une transaction pénale. Le tribunal correctionnel de Liège, division de Liège, refuse d’homologuer cette transaction, par jugement du 7 janvier 2020. Continuer la lecture…

Jean-Pierre Buyle

Jean-Pierre Buyle

Président de l’Ordre des barreaux francophones/germanophone - Avocat Associé

LES OBLIGATIONS PERPETUELLES SUBORDONNEES ONT-ELLES LEUR PLACE DANS UN PORTEFEUILLE EN GESTION ?

26 octobre 2015

En 2005, une banque avait investi une partie du portefeuille de son client dans des produits structurés dont les taux d’intérêts étaient calculés sur le modèle CMS (« Constant Maturity Swap »).  Ces produits étaient des obligations perpétuelles subordonnées qui portaient intérêt à un taux particulier, étant le taux CMS. Le montant de l’investissement du portefeuille du client dans ces produits s’élevait à 4.002.000 € mais la valeur de ces obligations avait rapidement commencé à chuter (soit, dès la fin 2005). Le client reprocha à sa banque une faute manifeste de gestion (par rapport à son obligation de diversification du risque notamment) et une violation des contraintes de gestion imposées par la convention liant les parties (non-respect des exigences de liquidité et de risque moyen de l’investissement). Il postula, en conséquence, le rachat par la banque des titres CMS encore dans son portefeuille, à la valeur de son investissement.

Continuer la lecture…

Jean-Pierre Buyle

Jean-Pierre Buyle

Président de l’Ordre des barreaux francophones/germanophone - Avocat Associé

De l’importance d’un contrat écrit en matière de gestion de patrimoine

23 février 2015

Des clients faisaient valoir qu’un contrat de gestion de portefeuille avait été noué entre eux et une société de gestion de portefeuille et de conseil en investissement, mais sans que ce contrat soit conclu par écrit, ce qui constituait selon eux une faute dans le chef de la société de gestion. Cette dernière faisait valoir qu’effectivement, aucun contrat écrit n’avait été signé par elle-même et les clients. Elle considérait que ces derniers, qui supportaient la charge de la preuve, n’établissaient pas l’existence d’un contrat de gestion de portefeuille verbal. Le litige fut soumis au tribunal de première instance de Bruxelles. Continuer la lecture…

Jean-Pierre Buyle

Jean-Pierre Buyle

Président de l’Ordre des barreaux francophones/germanophone - Avocat Associé

LES SWAPS DE TAUX D’INTÉRÊTS PASSENT L’ÉPREUVE DES JUGES

16 décembre 2014

Les swaps de taux d’intérêts sont des contrats permettant d’échanger un taux d’intérêt variable contre un taux fixe pendant une durée déterminée. Ces instruments financiers permettent aux entreprises de couvrir leurs risques liés à la variation des taux d’intérêts. Les entreprises se sont souvent protégées contre la hausse des taux d’intérêts mais pas souvent contre la diminution de ces taux, ce qui est un aléa.

Continuer la lecture…

Jean-Pierre Buyle

Jean-Pierre Buyle

Président de l’Ordre des barreaux francophones/germanophone - Avocat Associé

Crash test des banques européennes

05 novembre 2014

Certaines banques n’ont pas réussi le crash test de la BCE. Qui dit ne pas passer rentre dans les plans de résolution avec des mesures de bail-in. Ou bien on sauve la banque et cela va se faire par une injection de capitaux nouveaux ou bien alors il s’agit d’une défaillance. Qui va alors contribuer? Continuer la lecture…

Jean-Pierre Buyle

Jean-Pierre Buyle

Président de l’Ordre des barreaux francophones/germanophone - Avocat Associé

Cour Constitutionnelle : le funding loss d’un crédit peut dépasser 6 mois d’intérêts…

11 octobre 2014

La Cour Constitutionnelle a prononcé un arrêt important et attendu en matière d’indemnité de remploi. La Haute juridiction considère que le fait que la limitation légale de l’indemnité de remploi à 6 mois d’intérêts en cas de remboursement anticipé d’un prêt à intérêts ne soit pas applicable au contrat d’ouverture de crédit n’est pas discriminatoire. Continuer la lecture…