« Nous ne comprenons pas pourquoi certaines banques plaident pour une augmentation des coûts bancaires : grâce au processus de digitalisation, ceux-ci devraient baisser »

27 décembre 2016

Keytrade Bank : la seule banque de Belgique qui ne s’inquiète pas de la transformation digitale.’ C’est avec cette affirmation surprenante que la banque en ligne a commencé son rapport de l’année bancaire 2016. Après une année bien remplie, avec un nouvel actionnaire principal, le lancement de KeyPrivate et le développement d’un tout nouveau site web et système d’accès, la banque s’est montrée confiante en faisant la bilan de l’année écoulée.
Plus que jamais, la banque souhaite être l’alternative aux banques de détail traditionnelles. La vision : offrir aux clients tous les services qu’ils attendent d’une banque, sans qu’ils doivent y mettre les pieds.
Scaling et innovation
Keytrade Bank ne cache pas son dessein : sous l’aile du Crédit Mutuel Arkéa, son nouvel actionnaire principal, elle se veut être la seule banque directe belge qui constitue une réelle alternative aux banques de détail traditionnelles. Elle compte atteindre cet objectif grâce à un mélange de scaling et d’innovation. Avec un site web flambant neuf, et un système innovateur d’identification (qui n’est plus basé sur un token mais sur un QR code via une application pour smartphone), la banque est prête pour 2017.
« L’innovation a poussé le secteur bancaire à se réveiller. Certaines banques craignent les fintechs, d’autres se force à collaborer avec elles. Keytrade Bank est une entreprise fintech, » souligne Thierry Ternier, CEO de Keytrade Bank. « Notre structure tout entière repose sur les principes d’une fintech. Nous sommes digital, agile et scalable. Nous nous sentons donc comme un poisson dans l’eau dans ce paysage bancaire changeant. »
Un taux de croissance fort

Pour Keytrade Bank, le processus de digitalisation des banques n’est pas une menace, c’est la raison pour laquelle elle montre un taux de croissance solide. La structure des coûts de l’entreprise a été implantée de sorte que la banque puisse, au moyen de la digitalisation, être hyper-évolutive et flexible. Elle peut très rapidement ajouter de nouveaux clients à son portefeuille sans engendrer des coûts substantiels.

« Au contraire: chaque nouveau client diminue le coût moyen par client, ce qui nous permet de créer plus de valeur pour notre clientèle. Nous ne comprenons donc pas pourquoi certaines banques plaident pour une augmentation des coûts bancaires : grâce au processus de digitalisation, ceux-ci devraient baisser.

En parallèle, la structure de la banque lui permet d’innover et d’apporter de nouveaux produits sur le marché très rapidement. KeyPrivate, la première plateforme en ligne pour la gestion discrétionnaire d’actifs en Belgique en est un bon exemple. En un an, un millier de clients s’est inscrit sur la plateforme pour une valeur d’actifs totale s’élevant à presque 40 millions d’euros. Le produit dépasse ainsi les résultats escomptés.

La taxe sur la spéculation

Au sujet de la taxe sur la spéculation, Thierry Ternier est très clair : « En 2015 déjà, nous avions attiré l’attention sur la situation et prédit qu’il ne s’agirait pas d’une mesure efficace. Les gens veulent un minimum de certitude et de confiance avant d’investir de l’argent. Si on continue à changer les règles du jeu, cette confiance se perd, c’est aussi simple que ça. Cette confiance avait déjà été effritée par l’augmentation de la taxe boursière et celle du précompte mobilier qui a suivi, mais la goutte qui a fait déborder le vase fut l’introduction de la taxe sur la spéculation. »

Le principe de taxes (qu’il s’agisse de la taxe sur la spéculation, la taxe boursière ou le précompte mobilier, etc.) est à l’opposé de ce que prône le gouvernement depuis des années, à savoir que les gens doivent se créer eux-mêmes un pécule pour la retraite. C’est pour Thierry Ternier une grande source de frustration : « Avec un livret d’épargne, ce n’est tout simplement pas possible. Chaque année, le belge perd environ cinq milliards d’euros de l’argent épargné à cause des taux bas et de l’inflation. Au lieu de taxer les gens qui veulent mettre en place leur pension en investissant, pourquoi pas les récompenser ? Après tout, ce sont eux qui investissent dans l’économie et prennent des risques. »

De l’épargne à l’investissement

A cause de la baisse des taux d’épargne, les épargnants se sont lancés en 2016 à la recherche de formes d’épargne alternatives à ajouter à leur livret classique. C’est une tendance très visible chez Keytrade Bank : le nombre de KeyPlans contractés par des clients a augmenté de 30% pour atteindre un total de 17.000. Les fonds d’épargne pour les enfants sont ceux qui ont gagné le plus en popularité. Surprenant : presque un tiers des Belges compose entièrement ses propres fonds tout seul.

Définition d’un fonds : par fonds, la banque entend ‘organisme de placement collectif’ (« OPC »). L’OPC est un terme général qui désigne des institutions qui recueillent leurs moyens financiers auprès du public et dont l’activité consiste à gérer un portefeuille d’instruments financiers. Le terme « fonds » regroupe dès lors tant les sociétés d’investissement (comme les sicav ou les sicaf) que les fonds communs de placement, ainsi que leurs compartiments.
Source: Keytrade Bank

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