Près de 40 % des institutions financières ne reconnaissent pas les transactions frauduleuses

19 juin 2016

Selon une enquête réalisée par Kaspersky Lab et B2B International, les banques et les organisations de paiement ont du mal à gérer les cas de fraude financière en ligne dans le complexe paysage technologique lié actuel. Etonnamment, plus d’un tiers (38 %) des organisations admet qu’il devient de plus en plus difficile de distinguer les transactions frauduleuses des transactions légitimes.
L’explosion du nombre de paiements électroniques, combinée aux nouvelles évolutions technologiques et aux besoins changeants de l’entreprise, a contraint les entreprises à améliorer l’efficacité de leurs processus commerciaux au cours des dernières années. Dans ce nombreux cas, cette amélioration a été obtenue par la mise en oeuvre de systèmes de flux électroniques destinés aux interactions avec les fournisseurs, les clients, etc. Les nombreux types de paiements électroniques sont devenus à ce point omniprésents qu’il est actuellement totalement impossible, pour les entreprises, d’éviter les transactions électroniques en tout genre. Selon toute logique, le niveau fraude en ligne augmente à mesure que le nombre de transactions en ligne s’accroît. 50 % des organisations prestataires de services financiers participantes affirment que la fraude financière est en hausse.
Un examen plus poussé révèle que 41 % des entreprises ont mis en place une solution de cybersécurité interne et que 45 % d’entre elles s’appuient sur une solution externe de leur banque afin de limiter les risques. Toutefois, 46 % des entreprises ont implanté une solution seulement partielle, voire aucune solution, pour lutter contre la fraude financière. Seules 57 % des organisations financières possèdent une solution de sécurité antifraude spécifique.
Selon ces observations, environ la moitié des organisations actives dans le domaine des paiements électroniques fait usage de solutions non spécialisées. D’après les statistiques, ces entreprises ne sont pas fiables en cas de fraude et signalent un pourcentage élevé de ‘faux positifs’. Il convient de signaler, à ce sujet, qu’une mauvaise utilisation des systèmes de sécurité peut entraîner un blocage des transactions. Des anomalies au niveau des paiements peuvent, par ailleurs, entraîner la perte de clients et finalement, une perte de chiffre d’affaires. Il s’agit donc d’un problème crucial pour chaque entreprise. Si la fraude constitue un problème en soi, les institutions financières doivent également réduire le nombre de fausses alertes dans leurs systèmes afin de proposer les meilleurs services à leurs clients.
Des solutions spécialisées pour la prévention des fraudes
Selon Martijn van Lom, General Manager Kaspersky Lab Benelux, « Etant donné la concurrence agressive sur le marché actuel des services financiers et les perturbations sur ce marché, occasionnées par des prestataires non traditionnels, une relation de confiance entre les clients et leurs institutions financières constitue un facteur clé du succès d’une entreprise à long terme. L’interdépendance des relations digitales entre tous les acteurs sur le marché des services financiers signifie également que si une organisation se trouve confrontée, dans la chaîne de valeur, à un problème lié à la fourniture de services digitaux (à la suite d’une fraude, d’une rupture de contrat, d’une cyberattaque, etc.), les dégâts peuvent rapidement se propager aux autres organisations dans la chaîne de valeur de ce service financier digital. Si la demande des clients pour des transactions en ligne, qui est déjà élevée, continue d’augmenter, il faut que toutes les entreprises soient sécurisées et préparées. C’est la raison pour laquelle il est capital d’utiliser des solutions spécialisées pour la prévention des fraudes, offrant le service le plus pratique et le plus sécurisé aux clients. »
Les experts de Kaspersky Lab conseillent aux banques et aux services de paiement d’utiliser des méthodes complètes de protection contre la fraude en ligne afin de protéger leurs clients à plusieurs niveaux.

Source : Kaspersky Lab

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