Résultats KBC du troisième trimestre

13 novembre 2014

KBC clôture le troisième trimestre 2014 sur un bénéfice net de 591 millions d’euros, contre 317 millions d’euros pour le trimestre précédent et 272 millions d’euros au troisième trimestre 2013. Afin de fournir un aperçu fiable des activités en cours, KBC publie des chiffres ajustés qui ne prennent pas en compte a) l’incidence des activités legacy, c’est-à-dire la valorisation des CDO restantes en portefeuille (y compris les commissions pour le système de garantie y afférent conclu avec l’État belge) et l’impact des désinvestissements, et b) l’incidence de la valorisation du risque de crédit propre.
Pendant le trimestre sous revue, ces éléments ont eu l’influence suivante :
• CDO : au troisième trimestre, KBC a démantelé les deux dernières CDO en portefeuille, ce qui a légèrement plombé ses résultats, tout en améliorant le capital. L’impact total de l’opération sur les revenus de KBC au troisième trimestre se chiffre à -24 millions d’euros (après impôts), après prise en compte également des fluctuations des différentiels de crédit et des commissions liées aux garanties CDO. La liquidation de ces CDO a permis de libérer 0,3 milliard d’euros de capital et d’améliorer de 0,4% la solvabilité de KBC.
• Désinvestissements restants : nous enregistrons un effet positif global après impôts de 132 millions pour le trimestre sous revue, principalement dû à une reprise des réductions de valeur actées sur la participation dans la Banque Diamantaire Anversoise en 2012 et en 2013.
• Incidence de la valorisation du risque de crédit propre : le resserrement des différentiels de crédit senior, combiné à l’élargissement du différentiel de crédit subordonné sur la dette de KBC entre fin juin 2014 et fin septembre 2014, se traduit par un ajustement marked-to-market légèrement positif de
6 millions d’euros (après impôts), mais est sans incidence sur le capital réglementaire.
Capitaux propres et liquidité
Fin septembre 2014, le total des capitaux propres s’élevait à 16,2 milliards d’euros – en hausse de 1,7 milliard d’euros par rapport à son niveau de début d’année – principalement en raison de l’intégration de l’instrument additionnel Tier 1 (+1,4 milliard d’euros) émis en mars. Les autres facteurs qui ont eu un impact sur le total des capitaux pendant les neuf premiers mois de 2014 sont les 0,5 milliard d’euros (y compris la pénalité de 50%) d’aides publiques remboursées au gouvernement flamand, l’intégration des résultats des neuf premiers mois de 2014 (+1,3 milliard d’euros) et le rachat de titres Funding Trust (-0,4 milliard d’euros d’intérêts minoritaires).
Le ratio Common equity (Bâle III, fully loaded, sous la méthode du compromis danois, incluant le solde des aides publiques reçues du gouvernement régional flamand l’impact) atteint le niveau de 13,7% au 30 septembre 2014.
La liquidité du groupe demeure bonne, avec un ratio LCR de 120% et un ratio NSFR de 109% à l’issue du troisième trimestre.
Stratégie
La stratégie de base de KBC reste centrée sur la fourniture de produits et de services de bancassurance aux particuliers, aux PME et aux moyennes capitalisations en Belgique, en République tchèque, en Slovaquie, en Hongrie et en Bulgarie. Conformément à son plan stratégique, le groupe a désormais terminé son programme de désinvestissement.
En septembre 2014, KBC a décidé – conformément à l’accord passé avec la Commission européenne – de réduire graduellement et méthodiquement le portefeuille de crédits et les activités de la Banque Diamantaire Anversoise (ADB). Le désengagement se fera par le biais d’une fusion par absorption, dans laquelle ADB sera absorbée par KBC. À terme, les activités, le portefeuille et l’entité juridique d’ADB seront entièrement retirés du périmètre de KBC.
En septembre 2014, KBC a finalisé la vente de KBC Bank Deutschland AG à un groupe d’investisseurs. Cette transaction a libéré environ 0,1 milliard d’euros de capital pour KBC, en réduisant principalement les actifs pondérés par le risque.
En septembre 2014, KBC a démantelé les deux derniers CDO en portefeuille, ce qui a permis de libérer 0,3 milliard en capital. Le démantèlement des CDO met également un terme à l’accord de garantie (Portfolio Protection Agreement) conclu par KBC avec le Gouvernement fédéral belge et supprime entièrement l’exposition du groupe à MBIA.
Stress test
En octobre 2014, la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque nationale de Belgique ont fait des annonces concernant les résultats de l’Évaluation complète menée par la BCE. KBC a réussi l’examen de la qualité des actifs, dépasse les seuils de stress test et garde une bonne réserve. Dans le cadre du scénario 2016 pessimiste, l’incidence du stress test sur le ratio Common Equity Tier 1 (ratio CET1) s’est traduit par une contraction de ce ratio CET1 de 2,6 points de pourcentage. L’impact de l’examen de la qualité des actifs (AQR) s’est limité à réduire le ratio CET1 de 0,6 points de pourcentage. L’impact combiné du remboursement des aides publiques tel que convenu avec la Commission européenne sur un horizon de stress test de 3 ans (1,8 milliard d’euros, pénalités et coupon compris), de l’examen de la qualité des actifs et du stress test proprement dit se solde par un ratio CET1 de 8,3%, ce qui représente un ample matelas de 2,8 points de pourcentage (2,8 milliards d’euros), qui dépasse le seuil de 5,5% imposé par la BCE et prouve donc la capacité de résistance de KBC.
Risques
Ses activités étant principalement axées sur la banque, l’assurance et la gestion d’actifs, KBC s’expose à certains risques typiques tels que, entre autres, les risques de défaut de crédit, les fluctuations des taux d’intérêt, les risques du marché des capitaux, les risques de change, les risques de liquidité, les risques d’assurance, les risques opérationnels, l’exposition aux marchés émergents, l’évolution de la réglementation, les litiges avec les clients et les risques économiques en général. Le fait que le contexte macroéconomique et les plans de désinvestissement en cours puissent avoir une incidence défavorable sur la valeur des actifs ou puissent occasionner des charges supplémentaires excédant les prévisions est un autre aspect propre au risque de l’entreprise. Les données relatives à la gestion des risques sont reproduites dans les rapports annuels, les «Extended Quarterly Reports » et les rapports spécifiques sur les risques de KBC, tous disponibles sur le site www.kbc.com.

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