Compliance officers: un changement de comportement et de culture est urgent, les règles seules ne sont pas la solution

26 octobre 2016

Michel Klompmaker
Récemment, nous avons pu réaliser une enquête en tant que Risk & Compliance Platform Europe avec Michael Page et House of Performance auprès de compliance officers néerlandophones. Nous avons eu près de 200 répondants dont voici quelques résultats significatifs.
L’enquête de cette année a eu lieu entre le 1er septembre et le 7 octobre 2016. Le sondage d’il y a un an qui s’adressait au même groupe cible avait montré que 96% des compliance officers interrogés indiquaient que la pression en matière de réglementation avait augmenté.
La compliance ne se pose pas si les règles sont respectées. Sur les 194 répondants, 94% disent que suivre seulement les règles ne conduit pas à la disparition des problèmes de conformité. 85% des répondants reconnaissent également cette vision pour le reste de l’organisation où l’on est actif. Dans le secteur, on constate une transition en matière de comportement et de culture. Trois quarts des répondants reconnaissent un glissement de l’attention accordée aux règles vers le comportement et la culture. Dans le même temps, un tiers des sondés souligne être principalement engagé dans la mise en œuvre de règles. Environ les deux tiers des compliance officers estiment urgent un changement de comportement et de culture et un même pourcentage a déjà entamé un tel processus de changement.
La gestion du changement fait de plus en plus partie de la profession
La majorité des personnes interrogées a indiqué que dans les entreprises on parle des valeurs qui sous-tendent les règles. Il y a de toute évidence une grande différence entre le fait de savoir si quelqu’un suit les règles pour éviter les amendes ou estime que la sécurité est importante. Plus de nonante pour cent des répondants ont indiqué que la gestion du changement fait de plus en plus partie de la profession. Ainsi, la profession qui consistait à surtout répertorier les risques (d’entreprise) se mue en un job où il faut également mettre en oeuvre le comportement et la culture souhaités. Cependant, les conditions préalables à cette tâche sont encore insuffisamment bien aménagées. Ainsi, la moitié dit aussi être en tant que compliance officer directement responsable de ce changement. En outre, la moitié des répondants indique que les RH et le compliance officer ne travaillent pas ensemble dans le changement du comportement et de la culture. Un même pourcentage constate que le top management joue de manière insuffisante un rôle de chef de file dans cette quête du comportement et de la culture souhaités.
Un white paper a été publié en néerlandais, écrit par Sjoerd Hogenbirk sur les résultats de notre enquête « Hoe het vak van de Compliance Officer verandert » (« Comment la profession de compliance officer évolue ») que vous pouvez lire en cliquant sur ce lien.
 

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