
Et si tout le système financier frôlait la nationalisation tacite ?
Depuis trois ans, les banques centrales jouent un rôle pivot dans le financement de l’économie, ayant –à juste titre – inondé le marché de liquidités. La BCE s’est certes engagée tardivement dans ce mouvement mais a finalement décidé de faire tourner la planche à billets dans un contexte de taux d’intérêt historiquement bas. La configuration du circuit monétaire est donc fondamentalement différente de ce qu’elle était au début de la crise : la monnaie publique (créée par les banques centrales) compense le manque de vélocité du flux de monnaie privée (créé par le multiplicateur du crédit, c’est-à-dire la circulation de la monnaie entre les banques privées). Continuer la lecture…